Catégorie : Dessinateur

 

Anthony WEIR

Anthony WEIR« Depuis ma délivrance de l’école, je suis chômeur, vaurien, autodidacte, ayant reconnu déjà, que l’estime des gens ne vaut rien. Je me tapie dans ma peu visible résistance à une société où le vrai, le véritable, l’authentique ne vaut rien. Donc, je ne mérite pas la reconnaissance. » Anthony WEIR.

Voici comment Anthony WEIR se décrit. L’air de rien, l’hère erre sur l’aire de l’humilité, véritable, se drapant de pénombre pour mieux s’enfoncer dans l’ombre, comme pour échapper à la lumière.

Caylus-Arts estime qu’il est grand temps de rendre de la Lumière à ce Monsieur. Qu’en est-il de ce vaurien?

Il est né en 1941. Il vit désormais à Caylus, depuis quelques années, après avoir transité par le comté de Down et Saint-Antonin-Noble-Val.

1973: A century of quatrains, par Anthony WEIR, Blackstaff Press Ltd.

1980: Early Ireland: Field Guide, par Anthony WEIR, 255 pages, Blackstaff Press Ltd.

1981: Cinema of the blind, par Anthony WEIR, 42 pages, Blackstaff Press Ltd.

1986: Images of Lust: Sexual Carvings on Medieval Churches, par Anthony WEIR, 168 pages, Routledge.

1994: Dispatches from the War against the World, par Anthony WEIR, Dissident Editions, Downpatrick. Anthony WEIR a fondé les Editions dissidentes à but non lucratif.

1997: The transcendental hotel poems for a false millenium, par Anthony WEIR, 55 pages, Dissident Editions, Downpatrick.

2000: Les éditions dissidentes ont été transférées sur un site web en libre accès.

Il a contribué à certains ouvrages: Tide and undertow (1976), Book disease new poems (1996), Fearful symmetry (1996).

Il a écrit des poèmes en albanais et en français. Une sélection de ses poèmes fut traduite en russe pour publication à Saint-Pétersbourg. Il est également peintre et photographe.

Vous pouvez suivre la marche de ce pérégrin ici et ici.

Black Sheper

Vincent GADAIT, alias Black SheperBlack Sheper, par lui-même:

« Attiré par les surréalistes, et grand rêveur depuis ma plus tendre enfance, mon jeu favori était de discerner des visages et des corps. Dans les nuages, l’eau sur le sol, les éclats de murs, l’écorce des arbres,…

Au fur et à mesure de mon apprentissage artistique, j’ai travaillé sur l’accident et la peinture compulsive.

J’ai débuté sur carton lisse, pour ensuite travailler sur toile, afin de créer mes propres fonds incontrôlés. Le hasard a une part importante dans mon processus créatif. Je déverse une peinture acrylique très liquide sur mes supports et les couleurs encore fraîches se mélangent à même la toile. C’est ainsi que je développe des effets picturaux originaux et personnels.

Ensuite je retravaille les lignes et les courbes pour faire apparaître des visages, des animaux et des masques qui s’entremêlent les uns aux autres.

Les personnages, que l’on trouve dans ma peinture, représentent pour moi les énergies et les forces protectrices du monde et de la nature, comme on a pu souvent le voir dans l’art des multiples civilisations à travers l’Histoire.

On peut identifier mon procédé de création au terme Hirameki (inspiration immédiate en japonais). C’est une manière ludique de travailler l’imaginaire et de donner vie à des entités à partir de tâches et de formes abstraites.

Je souhaite montrer au spectateur, qu’en partant d’un certain chaos, il est possible de tendre vers l’équilibre.

Je désire que mes toiles aient «mille et une» lectures, et que celui qui se perd à l’intérieur puisse se raconter des histoires, dans la multitude de détails qui s’offrent à lui.

Je dis souvent que nous sommes des puits à influences, c’est pour cela que l’on peut retrouver beaucoup d’artistes différents dans mon travail, que ce soit dans la peinture, le manga, la bande dessinée, le graphisme et tout autre élément qui peut toucher ma sensibilité. »

John McNorton

JOHN McNORTONJohn McNorton était directeur du Centre of Art and Design Education au sein de l’University of Wales Institute Cardiff et il enseignait le dessin, une formation pratique, théorique et technique, pour les étudiants de troisième cycle en éducation, céramique, et arts plastiques. Il intervenait également au Royal College of Art, à Londres.

Il continue d’intervenir régulièrement en Grande-Bretagne et en Europe au sein de plusieurs écoles supérieures de beaux arts et organisations artistiques, pour diverses actions (ateliers, séminaires, colloques…) et expose aussi ses œuvres en France et à l’étranger.

John est titulaire d’un doctorat en dessin, “ Choreography of Drawing – the consciousness of the body in the space of a drawing « , Royal College of Art 2003. Il continue l’exploration de ses idées, via sa pratique personnelle et ses ateliers spécifiquement conçus pour stimuler les compétences, pratique et théorique de l’action créative en dessin.

John et Grete McNorton ont fondé DRAWinternational, un espace de recherche et d’expérimentation autour de l’art et design conçu pour le développement et la promotion de la création contemporaine, dans l’enseignement et la pratique professionnelle – situé 8 rue du château, 82160 Caylus, France.

Colin CASTELL

Colin CastellColin CASTELL est né en 1975, à Toulouse, de parents d’origine espagnole. Après un bac scientifique en spécialité biologie, il décide de suivre des études d’arts plastiques. Refusé au concours d’entrée à l’école des beaux-arts de Toulouse, il fait une première année de DEUG en histoire de l’art, puis entame un DEUG d’arts plastiques tout en travaillant comme modèle vivant à l’école des beaux-arts de Toulouse.

Après trois années d’études plus ou moins chaotiques et un nouvel échec au concours d’entrée aux beaux-arts, Colin CASTELL est reçu à l’académie royale des beaux-arts de Bruxelles en gravure. Il passe ensuite 3 ans à l’académie des beaux-arts de Varsovie en tant qu’auditeur libre. A son retour en France en 2005, il termine sa licence d’arts plastiques. En 2007, il obtient un CAP de soudeur semi-automatique et réalise ses premières sculptures.

Il vit et travaille à Caylus depuis 2005. Colin CASTELL est un être tout de curiosité perpétuellement à la découverte du monde. Ses premières études scientifiques lui ont laissé le goût de regarder au-delà des apparences, de sonder sous l’épiderme, de chercher ailleurs de nouvelles façons de voir le monde. Ce statut de peintre nomade lui convient assez, il se veut constamment ouvert à de nouvelles approches et prêt pour de nouveaux dépaysements. Son travail reflète bien cette curiosité minutieuse, cet étonnement perpétuel devant ce qui est et ce qui est caché. Le plus souvent, les sujets sont peints au format réel. A partir de 2004, il expose régulièrement ses oeuvres, que ce soit dans des espaces dédiés (Centre national d’art contemporain de l’abbaye de Beaulieu, espace Apollo de Mazamet, salon des Méridionaux de Toulouse…) ou dans des lieux moins conventionnels (boucherie, église de Caylus, …). En 2013, première création commune avec Bouc – Sébastien GASTALDI et naissance de la légende du Loup de Caylus, ainsi que de Belbet on the Ground.

Acteur de ses propres toiles, dans des autoportraits expressionnistes, Colin CASTELL s’intéresse actuellement aux autres espèces animales. Il réactualise une pratique ancienne, celles des chasseurs de la préhistoire qui dessinaient dans ces étranges lieux que sont les grottes. Ce n’est pourtant pas ce côté mystique qui l’intéresse dans l’art pariétal, mais le primitivisme et le réalisme, comme l’intéressent les repentirs et la sobriété des couleurs. Est-ce un moyen pour lui de comprendre comment c’est fait, comment ça bouge? S’agit-il uniquement d’études anatomiques? Et si ce n’était qu’un moyen de se représenter sa propre différence et sa condition d’homme? Et, plus simplement, si c’était le seul plaisir de dessiner des animaux? Colin CASTELL aime se faire plaisir.

Sa peinture est un jeu, jusque dans ses titres. Mais le spectateur voit bien autre chose, un grand talent de dessinateur, un art du trait puissant, saisissant. Les ombres portées accentuent le mouvement. Le choix des très grands formats participe aussi à l’expression forte de ces créatures en mouvement. Animaux communs de nos campagnes, bêtes plus étranges et lointaines, cette nouvelle arche de Noé est en marche.