Catégorie : Exposants
Fanny Thévenet
Née à Berlin le 17 août 1972, je suis arrivée en France dans les années 90.
C’est à Toulouse en 1997, que j’ai commencé à dessiner.
Autodidacte, je ne cherche ni académisme, ni modèle, mais avant tout une expression. D’abord avec le fusain, puis les crayons pastels pour enfin m’épanouir dans la peinture acrylique.
Du pinceau, mon travail de peinture s’étend peu à peu aux couteaux et divers instruments tels que spatule, sable, mortier, brosse, éponge etc…
Je me laisse guider par les couleurs et la recherche d’équilibre. Les premières couleurs de la palette évolueront sur la toile au gré de mon inspiration, de mon imagination, de mes sensations.
La nature abstraite de chacune de mes toiles laisse apparaître différentes approches et perspectives sans jamais s’enfermer dans une structure et c’est cette liberté que je chéris.
Les couleurs se mêlent et s’entremêlent et lorsque leur équilibre est atteint, la toile est terminée.
Beaucoup de mes tableaux n’ont pas de titre, car j’aime laisser la liberté du regard et de la découverte aux personnes qui les regardent.
J’expose depuis 2010.
Adrian Jemna
Personnages évanescents, gestes souples, ductiles, des sortes de non-êtres, plus essences que matières, qui s’inscrivent en géométrie fantasque, des jeux de regards et de gestes à peine ébauchés, suspendus en un temps hors du temps, dans un espace improbable.
Il y a là une magie captivante, un effleurement de l’esprit, des êtres flammes, cires habillés de pétales soyeux, rêvant l’humanité…après ou avant de l’avoir éprouvée?
Tout n’est que jeu dans ce monde d’ocres chauds, les mains dansent leurs arabesques effilées, les visages impassibles contemplent, infiniement sage, sans jugement, des errements qui, déjà, nous dépassent, mais y découvrent une mélodie silencieuse…
L’immortel aurait, chez Adrian Jemna, trouvé sinon un corps, tout au moins une sorte d’apparence. Des sons inouïs, des ballets invus, de mystérieuses lueurs…
Un rêve presque éveillé…
WilL
Après un long cheminement sur les bancs de l’université en histoire de l’art et en anthropologie, puis dans différents ateliers où je me suis formé au travail du fer, je me consacre désormais pleinement à la peinture et la sculpture parallèlement à la confection de mobilier et luminaires sur mesure.
J’évoque dans mon travail artistique mes impressions plus que la compréhension des choses qui m’entourent. Je considère mes œuvres davantage comme des questions que des réponses.
J’interroge les matières et leurs alliances possibles. Le dialogue entre le métal dans tous ses états, la peinture sous toutes ses formes, le plâtre et bientôt le béton, tend à redessiner une carte de la diversité du monde. J’en peins les mouvements, les ruptures et les équilibres. Les éléments s’imposent par la force de leurs fonctions primaires. L’eau se fait vagues et reflets. La terre se fait dunes, strates ou cratères. Le ciel se fait nuage et vent.
Ce sont également les relations entre l’infiniment grand et l’infiniment petit que je tâche de sonder, pour en révéler l’ambivalence. Lorsque l’on regarde l’une de mes oeuvres, on peut se demander si l’on observe à travers un télescope, un appareil photo ou un microscope. J’aime brouiller les échelles et les images pour questionner le regard que l’on porte sur le monde.
Wilfried Leroy, Route d’Arnac, 82330 Verfeil sur Seye.
Nicole Pfund
Née à Genève, Nicole PFUND vit et travaille dans l’Aveyron, depuis 1984, où se trouve son atelier, entourée d’arbres et d’animaux. Affiliée à la Maison des artistes depuis 86, membre Visarte, PARIS
Nicole PFUND artiste peintre
Roc de Matha
12270 St-ANDRE-de-NAJAC
05 65 65 80 91
nicole.pfund@wanadoo.fr
www.nicolepfund.com
« Il est difficile de trouver un artiste dont l’œuvre soit si originale, si subtile, aussi attachante en interprétation que celle du peintre suisse Nicole Pfund, installée en Midi-Pyrénées depuis 1984.
Son œuvre retrace des histoires savoureuses d’animaux musiciens brossés en premier plan jouant d’un instrument de musique ou en attente, observateurs ou ignorants, solitaires ou complices. Son travail artistique réside dans la conception, l’invention, l’imagination du sentiment à formuler et de la forme à lui donner: «pintura e cosa mentale». Les animaux musiciens forment le nœud emblématique des correspondances qui, au travers des états d’âme de l’artiste, peuvent suggérer des scènes de la vie courante. Le tout est auréolé par l’humour, la tendresse, la perspicacité de couleurs affectives . Discerner les valeurs humaines est une chose, trouver la couleur une autre, mais appliquer des thèmes colorés justes, nécessite l’intuition féminine ancrée dans l’observation attentive.
Nicole Pfund appréhende le silence. Elle le redoute. C’est une phobie permanente, digne d’effrayer toute relation monastique. Pour chasser le chaos du silence et le transporter dans un vagabondage de pensées rassurantes, elle écoute constamment de la musique. Et, bien qu’inavoué, tout le poids de sa nature émotionnelle se projette dans ses toiles: les musiciens véhiculent des sons dans des décors crêpés de frigidité austère, un nouveau langage d’espoir. Elle crée des échappatoires: fenêtres et portes de logis ancestraux, ouvrant sur la liberté de fuir, de s’évader vers les espaces de l’aventure, jeux de lumière contrastant sur des motifs sombres, l’idée du bonheur, portant et élargissant le tout jusqu’à l’universel, mérite d’être conquise par le plus simple des mortels.
« Mes tableaux sont emplis de silence que seuls les instruments de musique peuvent contrecarrer» avoue Nicole Pfund. Façon de tranquilliser notre sentiment de plénitude. Il ne s’agit plus d’étudier l’incidence de la lumière sur les accidents de la forme, mais l’animal musicien lui-même, en tant que générateur potentiel de survie, telle une source latente d’énergie, avec sa face de rongeur, au nez rouge comme son nœud papillon, son costume trois pièces, digne d’un personnage tout droit sorti d’un bal masqué vénitien.
Comme la musique vaut aussi par ses mélodies qui sont comme des plages d’élan vers l’exaltation du rythme ou des sonorités, la peinture a besoin de zones de repos qui font valoir par contraste les saveurs de la matière et de la couleur. Nicole Pfund travaille avec le couteau et la peinture à l’huile, elle utilise des coloris différents suivant ses sautes d’humeur. On peut la considérer comme une artiste imprévisible, à la fois amène et pleine d’humour, aussi craintive que sarcastique mais c’est également avec sensibilité et raffinement qu’elle pose son sceau sur ses œuvres. L’incroyable éventail de ses possibilités d’expression tient au regard émoustillant qu’elle porte sur la société. Elle veut communiquer son lyrisme, parler longtemps encore aux hommes de demain.
C’est une femme merveilleuse qu’il est indispensable de rencontrer. Pour une raison évidente: elle a la belle prestance d’une artiste qui sait vous faire aimer ces personnages. Il n’en reste pas moins que ses tableaux abolissent le temps, ils arrêtent la vision à un moment donné, et d’une certaine façon l’espace, puisqu’ils mettent le spectateur à la place que Nicole Pfund avait choisit pour sienne. »
Michel PALIS, critique d’art.
Gilles Bonnin
Un oiseau m’a dit «On y va».
Une mésange niche dans son atelier, une corneille l’accompagne durant 20 ans, et plein d’autres rencontres encore derrière la fenêtre, celle qui ouvre sur le jardin et ses oiseaux. Gilles Bonnin sculpte ce qui le fascine, les oiseaux, il parle à nos yeux d’adultes avec le langage de la poésie et du rêve.
Cette mise en scène d’un bestiaire à plumes stylisé et imaginaire, nous fait découvrir la discrète vie de ceux qui peuvent voler. Chaque œuvre raconte une histoire, image de fragilité et de surprises, ses zoizos, solitaire ou en groupe, semblent suspendus dans le temps. Avec bienveillance, installés dans leur cabane ou leur bateau, ils partagent leurs chansons avec le spectateur. Assemblage de matériaux, métal, céramique, osier, fil de cuivre, un subtil jeu s’installe entre le plein et le vide, cela devient un équilibre précaire entre force et fragilité.
Dans ces sculptures, il se passe quelque chose de poétiquement aérien, Gilles Bonnin semble vouloir abolir le temps et l’espace, pour laisser nos imaginaires divaguer sur le chemin des oiseaux
Gilles BONNIN sculpteur
12270 St ANDRE de NAJAC
05 65 65 80 91
gilles.bonnin56@orange.fr
Expositions
2019
Artistes à Suivre, PEYROLLES – Eglise Ste Foy, PUJOLS – Maison du Gouverneur – DINAN, Eglise Notre Dame – PORTBAIL – Château de BRUNIQUEL – Caylus-arts, CAYLUS
2018
Galerie Label Friche, Nogent le Rotrou – Galerie Cridart Metz – Galerie l’Epicerie, MAURS – Galerie l’Ane Bleu, MARCIAC
2017
Cloître des Billettes, PARIS – Galerie d’ERQUY – Festival de BANNE – SAC – CHARLEROI – Galerie l’Art en Pente Douce, CAJARC – Grenier aux Artistes, ROQUECOR – Art GRAULHET, Arts Vagabonds REVEL
2016
ArtQuercy, CAUSSADE – Grenier aux Artistes, ROQUECOR – Galerie Liehrmann, LIEGE – Galerie PasseArt, TROYES – Galerie Mauregart, St HILAIRE du PERCHE – Biennale du CHATEUNEUF/THYMERAIS
2015
Salon MONTSALVY, Estivales de MONTJOI, Galerie Liehrmann, LIEGE – Autres Mondes, PARIS – Musée de CORDES sur CIEL
2014
ArtUp, Lille – Biennale d’Art Figuratif, CLOCHEMERLE – Pont des Arts, MARCILLAC – Espace Méravilles, RODEZ, CLOCHEMERLE – Art en Quercy, CAUSSADE – Château de LACAPELLE-MARIVAL
2013
ArtFair, NAMUR – Festival BANNE – Galerie Mauregard, St HILAIRE du PERCHE – «salut oiseau» Galerie Eltiqa, GAZA
2012
La Bellevilloise, PARIS – Eglise Notre Dame, PORT-BAIL
2011-2012
Autres Mondes, TOULOUSE – MOISSAC
2010
Artistes à Suivre , BRENAC – La Bellevilloise, PARIS
2008
Galerie Ancien Courrier, MONTPELLIER – Salon d’été, St ANTONIN Noble-Val
2005
Abbaye de Souillac, SOUILLAC – Rencontre des Toiles, MENERBES
2004
Château de Flaugergues , MONTPELLIER – Place des Arts, STRASBOURG
2003
Galerie de la Cité, LIMOGES
2002
Galerie Ancien Courrier, MONTPELLIER – Usine à Zabu, St GERMAIN des ANGLES
2000
Artmetz, METZ – Salon d’art, VENDARGUES – Parcours, St AFFRIQUE – Vraies Folies Bergères, CAMARES
Arnaud Elisabeth alias « Nono »
En achetant l’ancienne forge d’Espinas, Arnaud Elisabeth a pu donner libre cours à sa curiosité pour les métaux, tous les métaux. Il se dit autodidacte devant l’enclume; en fait, il a une très longue pratique de la soudure et de la forge mais il recherche et travaille le métal comme plus personne ne le fait. D’une poignée de scories ou de cailloux trouvés dans la nature, il est capable d’extraire la quintessence du fer, un fer «vivant», riche de son terroir. Eh bien oui, il y a un terroir pour le fer aussi! Les métaux, la nature, la terre et les paysages qui l’entourent sont de puissants inspirateurs du travail d’Arnaud qui restitue ces éléments naturels en sculptures surprenantes. Miniatures monumentales ou fleurettes géantes, le goût du contraste et du contre-pied marque sa production, par ailleurs totalement en symbiose avec son environnement régional. Du marbre de Saint-Béat au cerisier de la préfecture, vous aurez toujours une histoire derrière une pièce d’Arnaud.
Malcolm WALKER
Malcolm (qui veut dire Colm – le-tonsuré en gaëlique écossais) a commencé à peindre juste avant sa cinquantaine.
Les artistes, qu’il admire le plus, sont Matisse et Munch.
La plupart de ses toiles sont des abscapes – paysages quasi-abstraits – mais il a fait aussi quelques portraits frappants.
Anglais, Malcolm WALKER vit en Irlande du Nord, mais ce sont les paysages rouergats, qu’il interprète à sa façon néo-expressionniste.
Anthony WEIR
« Depuis ma délivrance de l’école, je suis chômeur, vaurien, autodidacte, ayant reconnu déjà, que l’estime des gens ne vaut rien. Je me tapie dans ma peu visible résistance à une société où le vrai, le véritable, l’authentique ne vaut rien. Donc, je ne mérite pas la reconnaissance. » Anthony WEIR.
Voici comment Anthony WEIR se décrit. L’air de rien, l’hère erre sur l’aire de l’humilité, véritable, se drapant de pénombre pour mieux s’enfoncer dans l’ombre, comme pour échapper à la lumière.
Caylus-Arts estime qu’il est grand temps de rendre de la Lumière à ce Monsieur. Qu’en est-il de ce vaurien?
Il est né en 1941. Il vit désormais à Caylus, depuis quelques années, après avoir transité par le comté de Down et Saint-Antonin-Noble-Val.
1973: A century of quatrains, par Anthony WEIR, Blackstaff Press Ltd.
1980: Early Ireland: Field Guide, par Anthony WEIR, 255 pages, Blackstaff Press Ltd.
1981: Cinema of the blind, par Anthony WEIR, 42 pages, Blackstaff Press Ltd.
1986: Images of Lust: Sexual Carvings on Medieval Churches, par Anthony WEIR, 168 pages, Routledge.
1994: Dispatches from the War against the World, par Anthony WEIR, Dissident Editions, Downpatrick. Anthony WEIR a fondé les Editions dissidentes à but non lucratif.
1997: The transcendental hotel poems for a false millenium, par Anthony WEIR, 55 pages, Dissident Editions, Downpatrick.
2000: Les éditions dissidentes ont été transférées sur un site web en libre accès.
Il a contribué à certains ouvrages: Tide and undertow (1976), Book disease new poems (1996), Fearful symmetry (1996).
Il a écrit des poèmes en albanais et en français. Une sélection de ses poèmes fut traduite en russe pour publication à Saint-Pétersbourg. Il est également peintre et photographe.
Edith BRUIC
1966: Naissance à Bordeaux d’Edith BRUIC.
1986: Etudes d’arts plastiques à l’université et aux Beaux-Arts de Bordeaux.
Diplomée de l’université d’Aix en Provence.
Depuis 1985: Expositions personelles et collectives en France et à l’Etranger.
Biennales d’Art Contemporain:
-Création de costumes et de Peinture sur corps (happenings) pour des compagnies et des spectacles de danse.
-Création de décors muraux pour des particuliers et des lieux publics, de décors de théâtre et de danse.
Acquisitions publiques et privées.
Depuis 2000, expérimentation de la couleur et de la matière, selon des techniques personnelles (fabrication de la couleur avec des pigments naturels) avec des thématiques inhérentes aux rencontres, avec les différents paysages traversés.
Création d’un concept: Le «Rand’Art». Réinterprétation de traces et d’empreintes.
Expérimentation de la technique du papier mâché et du collage: « Recycl’Art » (recyclage du déchet alimentaire et naturel).
2010: Création de l’Atelier «Garance» dans le Médoc.
Vit et travaille dans le Tarn et Garonne.
Les Forges caussenardes
Formé à la coutellerie et la taillanderie chez Christian Moretti, ainsi qu’initié à la mise en forme de l’acier et à la fabrication du charbon suivant une méthode ancestrale par Arnaud Elisabeth, je forge depuis 2014.
Je conçois des outils adaptés à l’utilisation du client (serpe, serpette, marteaux, burins, ciseaux bois /pierre, haches, jardinage ect …), des couteaux utilitaires ( cuisine, chasse, combat, table, bushcraft …). Ma forge est d’un style brut, je recherche l’efficacité et la solidité, utilisant des méthodes de trempe et un choix d’acier au carbone ayant fait leurs preuves pour des objets, que l’on a pas peur d’utiliser au quotidien.
Je fabrique aussi la petite quincaillerie, utilitaire et décorative ( crochet à torchon, porte tuyau d’arrosage, pentures, clous, dévidoir à papier, ect …), ainsi que de la petite ferronnerie ( grille de fenêtre, porte de puits, rambarde, garde corps, ect …).
Je propose également des stages d’initiation, adaptés au choix de chacun sur rendez vous, ainsi que l’affûtage. Nous pouvons dessiner et créer toutes vos idées sur commande.