Adrian Jemna
Personnages évanescents, gestes souples, ductiles, des sortes de non-êtres, plus essences que matières, qui s’inscrivent en géométrie fantasque, des jeux de regards et de gestes à peine ébauchés, suspendus en un temps hors du temps, dans un espace improbable.
Il y a là une magie captivante, un effleurement de l’esprit, des êtres flammes, cires habillés de pétales soyeux, rêvant l’humanité…après ou avant de l’avoir éprouvée?
Tout n’est que jeu dans ce monde d’ocres chauds, les mains dansent leurs arabesques effilées, les visages impassibles contemplent, infiniement sage, sans jugement, des errements qui, déjà, nous dépassent, mais y découvrent une mélodie silencieuse…
L’immortel aurait, chez Adrian Jemna, trouvé sinon un corps, tout au moins une sorte d’apparence. Des sons inouïs, des ballets invus, de mystérieuses lueurs…
Un rêve presque éveillé…